Patate arriva à la bourre, pas bien réveillé, la gueule de bois, mal rasé, puant la sueur, l'alcool et la cyprine de chèvre.Chers amis berrichons, demat !
Petit rot.Alors le pillage constructif.
Tout d'abord je tiens à signaler que je ne suis en aucun cas en relation avec certains pillages comme certaines rumeurs pourraient le dire : Orléans, Dôle, Rouen, Auch, et multiples mairies, j'ai rien à voir avec ça ! Ni même les coulages d'une douzaine de navire, j'ai jamais pillé de marché, ni fait de contrebande et je me suis jamais tapé de chèvre !
Par contre, je connais des gens qui y sont pour quelque chose, des bons amis, en fait la plupart de mes relations ... pure coïncidence.
Mon expérience en la matière vient de ces connaissances.
On va commencer par l'exemple de Dôle. Premier pillage où des Bretons étaient présents depuis belle lurette. Y'avait feu Eubies, ami des Renards, et ami proche, Elven, mon parrain et ami proche, Conte_de_Balmora, grand brigand et ami proche. Le pillage a été orchestré par feu Aurélien de Doye, illustre Angevin, et Kilia que je connais moins.
La défense basée sur les renseignements classiques, ou lavabo, était de 6 maréchaux et quelques miettes. Autant dire qu'en faisant passer un peu plus de 13 couillus inconnus (le minimum), la prise était assurée. Très important de ne pas attirer l'attention de la cible, au moindre doute, Dôle se renforçait.
La défense franc-comtoise a été endormi sous des beaux discours d'Aurélien venu "en ami". Et ça c'est un sacré plus pour réussir un pillage : baratiner votre cible, soyez poli, gentil, attentionné, collègue de cuite, vous obtiendrez renseignements, laissez-passer, etc.
C'est salaud, mais c'est franchement jouissif ... enfin, il paraît. C'est une chose qui marche quand vous êtes inconnu.
Le trésor de Dôle s'est élevé à 500 000 écus. Soit la plus grosse prise à ma connaissance.
De ces écus, les parts bretonnes, soit 45 000 écus, par sorcellerie sont retournés en Franche-Comté (vague raison bidon à cause d'un procès lancé par un maire, intervention des admins). Les parts bretonnes ont été finalement de 15 000 écus, lesquels ont été réinvestis dans le port de Tréguier. C'est ce que j'appelle le côté constructif du pillage. Les francs-Comtois ne savaient pas quoi faire de leur écus, les quelques brigands Bretons, eux avaient des projets.
Sinon, Dôle n'est pas ce que l'on peut appeler un pillage constructif. Des 500 000 écus ... on sait pas trop ce qu'ils sont devenus. Pendant le conflit d'automne dernier devant Saumur. Il n'y a pas eu d'afflux massif d'argent, contrairement à ce que j'aurais imaginé. Ces écus dorment encore.
Prenons maintenant l'exemple de Rouen.
J'étais CAC à ce moment-là, et maître des secrets de Myrlin (les renseignements). Attila_calligula, illustre figure de l'hydre, venait de s'installer à Tréguier pour commencer des raids pirates. C'est tout naturellement que j'avais indiqué à quelques villageois trégorrois, inconnus dévoués en mal d'aventure, de rejoindre sa troupe. Il y avait notamment Jules., alors ambassadeur pour Alençon. Eubies qui a fait la mule. Ascoli qui m'a vilainement trahi en abusant de son LP de marchand breton. Ca c'est la partie bretonne du pillage.
Côté artésien, il y avait un abbé de Tastevin (ex-pillard), des membres des Forces Spéciales Flamandes, des taupes et traîtres normands, dont Timonstre. Philipo était taupe des Bretons.
La défense normande était basée sur des armées en mode faucheuse, d'ailleurs elle l'est toujours. Après de multiples tests sanglants effectués par des volontaires, les organisateurs du pillage ont déduit que la défense était de 8 faucheurs à chaque frontières et de 3 sur Rouen même (pas de maréchaux), toute leur défense est basée sur une confiance aveugle en leurs armées faucheuses. Les renseignements de Timonstre ont révélé que lorsqu'un LP était délivré, il l'était pour TOUTES les armées (Rouen compris). Aberration impensable, mais les normands n'étaient pas à une aberration près, renseignement-clé.
Une autre clé a été l'ouverture de la frontière artésienne. Le duc de l'époque Filsdhélios, projetait de détacher la Normandie du domaine royal ... projet qu'après analyses il n'aurait pu mener à bien. Si il avait réussi, le pillage de Rouen aurait sans doute été stoppé par les organisateurs.
Toujours est-il que la frontière normande a été ouverte par le nord. L'armée postée à Dieppe est venu s'installer à Fécamp en signe d'apaisement avec l'Artois. Le navire de Attila est donc venu rejoindre Calais. Les pillards ont profité de l'aubaine pour se faufiler.
Par on ne sait quel miracle, toutes les troupes emmenées par les artésiens sont passées. Côté breton, ça a été un massacre, la plupart des jeunes recrues dévouées se sont faites une à une poutrer. Plus une armée en faucheuse est vide, plus on a de chances de passer à travers. 2 seuls sont passées par ce biai. Les autres sont passées par des laisser-passer, et vous devinerez que l'on ne peut demander 10 laisser-passer dans une régime paranoïaque.
Vous pourrez remarquer la dévotion de ces petits jeunes, il y a eu 5 poutrés, des condamnés à mort ...
Le pillage a été de 150 000 écus. Les parts bretonnes ont été de 7000 par pillard, 2000 par poutré.
La fuite qui devait s'effectuer par navire s'est faite tout simplement à pied. Les normands ont tardé à réagir.
Jules a payé une cogue marchande avec ses sous. Aujourd'hui il sert régulièrement la Bretagne en remplissant des contrats ou en partant chasser des navires hostiles.
Attila et Vassilissa sont parti attaquer l'Alençon, l'argent a servi a payé armes et à déstabiliser les marchés. Le reste des sous a été investi à Tréguier.
Ascoli et d'autres ont investis à Tréguier aussi.
C'est ce que j'appelle un pillage constructif
Aucun de ces gus n'a dilapidé ça en dons, en mangeant comme un porc, en achetant des vêtements, en apprenant des trucs qui servent à rien, ou en crevant anonymement dans un coin.
Il faut dire aussi, que ce n'était pas vraiment des mercenaires ... la plupart étaient des fanatiques de la Bretagne. L'argent investi en ma Compagnie commerciale sert à importer en masse le minerai, à payer des navires, des soldats, des marchands. Et dès que ça pètera, tout ce fric sera injecté dans les armées.
D'ailleurs dans l'actuelle marine bretonne, la vrai, celle qui sait user de ses canons, vous trouverez à 75 % des navires financés par les pillages. Et en allant plus loin, je dirais même que le pillage est le seul système viable pour s'enrichir en masse (y en a 2 autres en fait).
l'arsenal breton est aujourd'hui terminé alors que l'arsenal normand est à la première phase, la bataille de l'Atlantique s'est joué à Rouen. Maintenant l'amirauté pisse dans son froc et moi je ris.
Piller un ennemi, c'est marquer un double-point : vous écartez une menace, vous vous renforcez, du moins si vos gens sont des dévoués et non des appâtés par le gain. Tout duché qui souhaite devenir puissant, doit utiliser cette méthode !!! Sans sou, vos armées sont faibles, vos capacités sont nulles, vos volontaires se démoraliseront. Et il n'est jamais bon d'avoir un ennemi puissant à sa frontière.
Je vais aborder le thème de "comment être discret pour les prochains pillages". Vous avez des questions avant ?