[Conférence] Le Marquisat des Alpes Occidentales/ Hersende

Le Paradis ... ce petit coin perdu où l'on peut tout entendre, presque rien voir de la scène et tout voir de la salle ... ou juste fermer les yeux et écouter ...

Ce petit coin où le Chancelier de Provence s'est perdu, échoué, impuissant face aux méandres de l'architecture berrichonne ... non ... je devais l'avouer, j'avais dans la tête toutes ces pensées, et je suis monté, pensant que c'était la meilleure chose à faire pour avoir un bon point de vue ... puis me suis retrouvé à la limites de toutes ces drisses et voiles qui ornent la scène. Y eût-il eu un cabestan, je m'y serais installé pour de bon. Mais le bucheron berrichon qui tirait les drisses ne voulut pas.

Il me restait le Paradis donc, pour écouter avidement cette Histoire ... et grignoter du pop-corn en faisant attention à ne pas en laisser tomber sur ceux qui étaient en bas ...

Et ... oooops.

En voilà plusieurs qui sont épris des airs ... et qui ont le temps d'une chute pour apprendre à voler et ... oh nooon ...

Admin Nombre de messages : 5279 Date d'inscription : 01/10/2006

George était assis sur sa chaise depuis le début sans rien dire, écoutant l'histoire de ce pays qu'il connaissait pour ainsi dire pas du tout

Il n'avait aucune question sur l'histoire et attendait avec intérêt l'explications des institutions pour interroger leurs prestigieux invités

Nombre de messages : 592 Localisation : Bourges Date d'inscription : 16/10/2007

Le Pair de France lorsqu'on lui parla d'une conférence sur il ne savait plus trop quel sujet, trouva la chose sans intérêt, lorsqu'on lui dit qu'il y avait des radasses du sud qui seraient présente, il daigna se déplacer et prit place dans l'assemblée.

Convié par son suzerain, Rpice arriva promptement et quelques peu en retard à la conférence. Entrant dans l'amphithéâtre sur la pointe des pieds afin de ne point pertubé le bon déroulement du discours de la Marquise.
Il scruta d'un œil habile l'assemblée et remarque une place libre aux cotés de George.
Se faisant remarquer le moins possible il s'y faufila temps bien que mal, pris place et se mit a écouter la conférence.

Korigann arriva en retard, comme a son habitude. Essoufflé car, malgré la routine, il se disait toujours qu'il était important de donner l'impression d'avoir courru... Au moins croirait on qu'il était pressé d'arriver.

De la manière la plus silencieuse qu'il lui était donné de faire, il entra dans l'amphithéatre et s'assit dans le fond pour écouter ce qu'il se disait devant.

Il était temps qu'elle arrive...en entrant dans l'Amphithéatre, bien du monde était déjà là...décidément, ces temps derniers, la ponctualité n'était pas son apanage...
Aussi essaya t-elle de se faufiler discrètement, repéra une place et s'y installa, écoutant dans les premiers temps, afin de savoir ce qui découlait de cette réunion.

Nombre de messages : 3175 Age : 53 Date d'inscription : 23/08/2008

Alekine prit place et écouta. Pour l'instant il n'avait pas vraiment de question.
Il buvait les paroles de la dame.

Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 18/06/2010

Mila continuait d'écouter la Marquise en silence tout en caressant les cheveux qui poussaient tout juste sur la tête de son fils.

Plus tard mon enfant tu seras un indépendantiste pensait-elle.

Nombre de messages : 1122 Date d'inscription : 17/04/2009

Mine arriva a l'amphithéâtre pour assisté a la conférence il y avait déjà beaucoup de ces amis fieriste il les salua de la main et il prit place prêt a leurs cotés

Nombre de messages : 587 Date d'inscription : 09/02/2008

Elle était toujours en retard la De Chesnais ! Mais fallait croire qu'elle arrivait sans le vouloir au bon moment puisqu'elle pu écouter les premières paroles tout en allant s'installer...

Bon nombre de ses amis étaient déjà présents mais valait mieux porter son attention sur les visiteurs... Elle irait bisouiller tout le monde après la conférence qui semblait être fort intéressante...

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 15/11/2010

Voyant qu'il n'y avait pas d'interventions, Hersende prit un verre d'eau avant de poursuivre.

Je vais donc continuer en partant dans des considérations relatives à nos institutions...

Le Marquisat des Alpes Occidentales, qu'est-ce que c'est?
C'est un Etat indépendant et souverain qui chapeaute le Comté de Provence. Le Comte de Provence fait allégeance au Marquis après son élection avant de recevoir les allégeances de sa noblesse.
De fait, dire que la Provence est indépendante n'est pas tout à fait exact, aussi préférons-nous la formulation de "Provence libre" car elle choisit librement son souverain. Elle est de plus libre de quitter le Marquisat si sa population le désire dans sa grande majorité, selon une procédure similaire à celle de l'adhésion.

Le principe du Marquisat est donc le libre assentiment de tous. Le Marquis, élu et couronné par l'Eglise du Marquisat, doit bénéficier de la confiance de son peuple et lui demande de la lui renouveler tous les six mois. Si le peuple ne lui fait plus confiance, il doit abdiquer et un autre Marquis est élu.
L'élection du Marquis est un processus qui met en jeu toutes les structures de la société : conseil marquisal, conseil comtal, bourgmestres, nobles et peuple en cinq chambres différentes. La seule contrainte pour être candidat est d'être noble et issu d'une province faisant partie du Marquisat depuis plus de six mois.

Vous vous étonnerez peut-être de l'expression que je viens d'employer "une province faisant partie du Marquisat" alors que le Marquisat ne contient que la Provence. Il se trouve que quand Gênes a voulu rejoindre le Marquisat, nous avons réécrit les statuts en les rendant adaptables : ainsi ces statuts peuvent fonctionner que le Marquisat ne contienne qu'une province, ce qui est le cas actuellement, ou qu'il en regroupe plusieurs comme ce fut le cas pendant la courte période où Gênes appartenait au MAO.
Nous sommes donc potentiellement capables d'intégrer tous ceux qui voudraient nous rejoindre dans notre aventure périlleuse, dit-elle avec un léger sourire.

Avez-vous des questions ou pouvons-nous poursuivre sur les pouvoirs du Marquis et les institutions marquisales?

Admin Nombre de messages : 5279 Date d'inscription : 01/10/2006

Si vous me le permettez j'arais deux questions

concernant Gênes, que s'est uil passé ? pourquoi voulait-elle adhérer et puis pourquioi s'est elle retirée ? comment les instituitions fonctionnaient elles avec la différence de langue ?

et le marquisat a t il une délimitation géographioque ou pourrait il intérgrer des provinces non limitrophes comme l'artois ou le Berry par exemple ?

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 15/11/2010

Hersende écouta l'intervention et réfléchit quelques secondes.

Pour Gênes comme je vous l'ai expliqué dans la partie historique, Gênes avait depuis longtemps demandé son adhésion et les Provençaux en avaient voté le principe. Seulement pour que l'intégration de Gênes soit possible il y avait deux conditions nécessaires : que nos institutions soient adaptées d'une part et que la République proclame son indépendance du SRING d'autre part. Ces deux conditions furent remplies le 30 décembre 1457 quand Gênes fit sa déclaration d'indépendance et nous l'accueillîmes immédiatement.
Seulement quelques semaines plus tard il y eut la guerre. Les Génois vinrent nous aider à contrer la première vague d'invasion, ils nous aidèrent à reconquérir notre château...
Mais des Templiers italiens s'étaient regroupés à leurs portes, les menaçant ce qui les obligea à rapatrier leur armée. Par la suite, certains Génois prirent l'initiative malheureuse de s'emparer de Chambéry, ce qui provoqua la colère du SRING déjà courroucé par la déclaration d'indépendance. Milan, Modène et Venise mobilisèrent contre la République et elle ne fit pas le poids... Envahie, sa population décimée, trahie par des "Loyalistes" locaux, ses mines prises, elle se vit imposer le retour au SRING. Les autorités génoises furent courageuses et exigèrent un référendum mais celui-ci se tint sous la menace milanaise, avec un ultimatum au delà duquel Gênes aurait été réduite à néant... si bien que la population qui souhaitait avant tout vivre vota la réintégration dans l'Empire et accepta ces traités iniques dont je vous ai parlé tout à l'heure.

Quand le conseil marquisal comportait le Doge de Gênes et l'archevêque génois, il était trilingue : français, anglais et italien. Ce fut un moment très enthousiasmant, hélas vite brisé par les provinces italiennes du SRING.

Quand à votre deuxième question, je dois vous dire que cette éventualité n'a jamais été évoquée jusqu'ici, dans la mesure où nous ne cherchons pas systématiquement à nous agrandir. Je pense que ce qui doit lier les peuples du Marquisat, c'est le souhait de construire un avenir ensemble dans une communauté de vues. Toute adhésion repose sur le libre vouloir des peuples : de celui qui souhaite entrer et de celui ou ceux qui y sont déjà. Quant à la géographie... Remarquez quand on y pense... Gênes et la Provence ne sont pas limitrophes : il y a un noeud savoyard entre deux...

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 15/11/2010

Apparemment sa réponse n'avait pas engendré d'autres questions, Hersende reprit donc :

J'en viens maintenant à la dernière partie de cet exposé... Comment fonctionnent nos institutions?

A la tête du Marquisat se trouve le Marquis. Elu par les différentes composantes des provinces du Marquisat à la majorité, il est le souverain du Marquisat.
Il parle en son nom et peut déclarer la guerre ou négocier la paix en son nom, avec l'assentiment de son conseil et des Comtes des provinces. Il a accès à toutes les informations dans les provinces, pouvant entrer partout. Il gère le Conseil Marquisal et nomme les responsables des institutions marquisales.
Dans le domaine de la justice, il peut saisir la Cour Suprême sur toute affaire et dispose du droit de grâce.
Enfin en cas d'impossibilité d'un Comte d'exercer ses fonctions, il assure personnellement la régence en Provence ou désigne le Régent ailleurs.
Comme je l'ai dit précédemment, le Marquis doit demander à son peuple tous les six mois s'il bénéficie toujours de sa confiance, mais il peut être destitué à tout moment sur vote des assemblées qui ont procédé à son élection.

Le Marquis est assisté par un conseil. Le Conseil Marquisal réunit les Comtes des provinces et les responsables des institutions marquisales, plus quelques autres personnes représentant la noblesse ou l'Eglise, soit entre 8 et 12 personnes selon que le Marquisat comporte une ou plusieurs provinces.
En temps normal, ce conseil peut être consulté ou non par le Marquis mais sa consultation est imposée dans quelques cas particuliers, comme la déclaration de guerre ou de paix. C'est de plus en son sein qu'est définie la ligne de conduite diplomatique qui doit être observée par les provinces du Marquisat.

Par ailleurs le Marquisat dispose d'institutions propres. Ce sont :
- l'Assemblée des Hérauts des Alpes Occidentales qui est la hérauderie du Marquisat et gère toute sa noblesse sous l'autorité du Maître d'Armes
- la Cour Suprême du Marquisat des Alpes Occidentales : juridiction d'appel avant tout, elle juge aussi en premier et dernier ressort les élus et en cas de saisine par le Marquis. Elle est aussi garante de la régularité de certaines procédures, comme la régence exercée par le Marquis sur un Comté par exemple ou encore en jugeant de la validité d'une demande de révocation du Marquis.
- la Chancellerie des Alpes Occidentales qui actuellement, le Marquisat n'ayant qu'une seule province, est fusionnée avec la Chancellerie provençale quoiqu'il y ait deux chanceliers, un Chancelier Marquisal et un Chancelier Comtal. Chacun d'entre eux a ses attributions propres mais ils travaillent en très étroite collaboration. Tous deux sont nommés conjointement par le Comte et le Marquis. Si le Marquisat comporte plusieurs provinces, la Chancellerie marquisale chapeaute et coordonne l'action des chancelleries provinciales. Dans ce cas le Chancelier Marquisal est désigné conjointement par les Comtes et le Marquis.

Enfin nous sommes en train de doter le Marquisat d'une force armée, outre la Garde Marquisale, via l'allégeance d'ordres au Marquisat.

Elle s'arrêta et regarda son auditoire. Elle avait beaucoup parlé, emportée par son sujet. Avait-elle été suffisamment claire? Elle attendit les réactions.

Poum' ayant déjà été ambassadrice du Berry en Provence c'était longtemps posé une question car à peine arrivée en Avignon qu'on l'avait envoyée à la Chancellerie marquisale .. Elle fini d'écouter Hersende puis se leva doucement pour poser une question,

Excusez moi votre majesté je me demandait quel pouvait être les différence entre la chancellerie marquisale et celle comtal et comment vous saviez avec la quel des deux l'ambassadeur envoyé par son duché voulait traiter ?

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 15/11/2010

Hersende s'attendait à des questions sur la limite subtile entre la diplomatie provençale et marquisale.

En vérité, tant que le MAO ne contient que le Provence, les locaux sont confondus. Nous avons justement réfléchi à cette question au cours de l'été et ainsi redéfini les prérogatives des deux Chanceliers. Jusque là le Chancelier Comtal était une personne qui changeait au gré des élections, ce qui vous en conviendrez n'est pas sain en matière de diplomatie. Nous avons donc décidé de créer un poste de Chancelier Comtal à long terme. Il est évident que les deux Chanceliers doivent travailler en parfaite entente, d'ailleurs l'avis du Chancelier Marquisal est sollicité lors de la nomination du Chancelier Comtal.
En cas de rencontre avec les représentants étrangers, tout dépend du sujet... Tout ce qui concerne le fonctionnement des ambassades, la coopération judiciaire, les accords économiques ou culturels relèvent de la diplomatie comtale. Mais s'il s'agit de relations d'alliance, d'amitié ou d'entente, qui peuvent interférer sur la ligne diplomatique du Marquisat, alors le Chancelier marquisal intervient également.

Poum' sourit à la marquise la conférence ce finissait doucement et les invités commençaient à partir uns à uns, Poum' les jambes engourdie ce leva avec peine et ce dirigea vers Hersende,

Merci beaucoup pour cette conférence ! Ce fut un délice de culture, désirez vous quelques choses à boire maintenant ?

Sans attendre elle servit plusieurs verres et en pris un,

J'avais mal au poignet à force de tout noter au rythme du discours, pour me rendre compte que Sa Majesté avait elle-même rédigé son discours avant de le prononcer.

Hum ...

Enfin, cela pourrait toujours servir, en Chancellerie Provençale par exemple.

Du coup, il faisait soif.

Et faim.

Entre les pop-corns et le vin ... il y avait un mariage que le mauvais goût lui-même ne saurait résoudre.

J'abandonnai le pop-corn, sans remord, pour m'adonner à la dive amphore et trinquer avec ferveur.

Merci d'avoir organisé cette conférence, Dame Poumona.

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 15/11/2010

Hersende rangea ses notes puis prit également un verre en disant :

Je vous remercie de cette invitation Poumona. L'idée que vous avez au FIER est excellente. J'aimerais que nous en prenions de la graine en Provence, cela permettrait à nos habitants de découvrir d'autres choses.

Et de sourire à la marquise avant de trinquer avec,

Merci mais l'idée n'est pas de moi, je suis arrivée ici que les conférences ce faisait déjà !

Sourit à nouveau,

Nombre de messages : 1803 Date d'inscription : 23/03/2010

George profita de ce moment pour mentir et se faire mousser

Oui l'idée viens de moi, le émrite m'en reviens, je suis formidable n'est-ce pas ?
Pour la peine je vous autorise a me faire un bisou sur la joue !!